vendredi 22 juillet 2011

Noch einmal Amsterdam

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Aller dans un endroit pour la deuxième fois a plusieurs avantages. Et ça nous donne l’occasion de faire tout ce qu’on n’avait pas pu faire la première fois. Mais je le répète, je pense qu’on n’est jamais assez préparé pour la pluie soudaine et  froide et qui ne finit plus de finir. Surtout quand on y va avec une amie. Tsé. On se sent toujours un peu plus en sécurité. Et on se laisse aller un peu plus. Mais bon. Des fois, il faut bien se mettre en danger un peu. On se sent plus vivant après. Si vous avez envie de lire ma première visite, c’est ici que ça se passe! 

Tout d’abord, un peu d’ambiance.

Et comme nous partons de Berlin, meine große Liebe, et que j’aime voyager en admirant le paysage à moindre coût et en se souciant de notre belle planète, le covoiturage s’impose! Comme mon allemand me permet maintenant d’envoyer des SMS, de naviguer sur le net et de comprendre à peu près ce qui se passe, c’est sur le site Mitfahrgelegenheit que nous trouvons un départ de Berlin pour Amsterdam en quelques jours pour 35€ chacune! Je conseille fortement ce moyen de transport. En plus de rencontrer des gens fort sympathiques, on peut écouter de la musique, avoir le vent dans les cheveux et admirer le paysage sans entendre de bébé brailler. (Je suis toujours assise près d’un bébé en crise dans l’avion. Mais je n’ai rien contre les bébés, hein.) J’aime ça faire de la route, bon. Je suis capricorne. Une femme de terre.

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Première étape : après avoir déposer les bagages, il faut louer un vélo. OBLIGATION. Sinon, vous n’allez pas apprécier la ville. C’est pas SI grand, mais à pied ça peut être long. Je vous suggère, pour ceux qui, comme la non touriste en moi, aime passer inaperçu, Star Bikes. C’est à 5 minutes de la Centraal Station. Pour 24h c’est 9€, 3 jours c’est 17€ et vous rapportez le vélo quand vous voulez sans payer de frais additionnels, c’est à dire que vous payez le compte à la fin. Heille merci! Vous autres vous avez compris c’est quoi la vie! Pis en plus, pas besoin de laisser un dépôt de débile sur ta carte de crédit (hallo! Je suis en voyage, I NEED IT!) On ne laisse qu’une pièce d’identité. Et pas obligé non plus de prendre une assurance. Bref, Star Bikes, ce sont des héros.  

De Apple qui est un tout petit centre d’arts, espace performatif mais combien intéressant! Pour les amateurs d’art contemporain, c’est un détour obligé.

Nederlands Instituut voor mediakunst est un peu MA révélation. Il faut aimer l’art visuel. Il faut s’attendre à être percuté. Sortir de sa zone de confort. Pour un bon 2h30. Minimum. Pour 2€50. Ah et le plus merveilleux dans tout cela, c’est que je m’étonne moi même à comprendre le néerlandais à l’écrit. Apprendre l’allemand, ça change une fille. C’est extraordinaire. Je me suis sentie comme supra-intelligente.

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Pour être vraiment franche, la VRAIE  de VRAIE raison de ma seconde visite aux Pays-Bas, c’était la venue de Castellucci au Holland Festival. Ceux qui me connaissent savent combien je suis éperdument amoureuse de cet enfant terrible italien. Quand j’ai vu que sa dernière oeuvre On the Concept of the Face, Regarding the Son of God allait se jouer dans un lieu plus trendy et moins chaud qu’Avignon en juillet, je trépignais de joie dans mon appart berlinois. Ma vie est un rêve. Pour 12€. Moi et Romeo.

Romeo castellucci

Je remercie Youtube pour me permettre de revivre une des scènes les plus troublantes de ce spectacle. Enfin pour moi. C’est certain que le rendu vidéo ne remplacera jamais la performance live, mais ça peut vous donner une bonne idée du travail du metteur en scène italien. On s’entend. On a déjà vu Castellucci faire dans le plus provocateur. N’empêche. L’image est forte et percutante. 

mercredi 6 juillet 2011

PassatO RemotO

J’en n’ai jamais vraiment parlé, mais j’ai fait partie d’un projet avec des amis à Berlin. Je trouve les résultats pas mal. Alors je partage!

Il s’agit d’un projet que cet ami fait “über das Leben”, c’est à dire “sur la vie”. Nous sommes des gens de diverses origines qui se retrouvent tous à Berlin. Nos points de repères ne sont pas les mêmes, nos langues sont différentes, nos intérêts aussi. Comment nous agissons dans notre quotidien? Comment le passé influence notre présent? Passato Remoto signifie Passé simple en italien.

Premières séries de photos prises par Idan Nelkenbaum, Ich muss ich selbst sein. Pour voir la série complète cliquez ici.

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Voici le rendu de la première partie de travail:

Les dernières photos derrière le Deutsches Technikmuseum Berlin.

Et le résultat quasi final. Bravo Nati Ornan!