Premier "vrai" voyage de l’année, destination –> Rotterdam, Pays-Bas. Comme je suis déjà allée quelques fois à Amsterdam, j’avais envie de découvrir une autre ville. Et comme je possède quelque chose qui va changer ma vie cette année, à savoir le fameux Semesterticket qui me permet de voyager avec tous les trains régionaux de NRW (Nordrhein-Westfalen) gratuitement, vous comprendrez si vous avez un minimum de talent pour le géographie, que la frontière des Pays-Bas est à 65 km, soit plus ou moins l’équivalent de Montréal-Joliette. Faque tsé. Je risque de passer pas mal de temps au pays du gouda.
Petit clin d’oeil : J’aurais voulu être un artiste, pour pouvoir faire mon numéro quand l’avion se pose sur la piste, à Rotterdam ou à Rio
Alors on commence toute petite promenade qui se respecte par la gare, ici Centraal Station. Nationale Nederlanden surplombe la gare joliment. Conseil: nous avons acheté la Rotterdam Welcome Card, car pour 13,50€, nous avons droit au transport en commun gratuit pour 48h et plus de 50 activités avec des réductions. Alors ça vaut la peine pour les petits budgets et ceux qui souhaitent découvrir la ville en 3 jours remplis au max!
Vous pouvez arrêter Claude Dubois et écouter ceci à la place pendant votre lecture!
Nature morte. Jésus vous aime !!! Même aux Pays-Bas les amis.
Oui oui. Cette chose étrange est une église. Je te salue ô toi, sainte architecture qui me donne quasiment le gout de croire en quelque chose de divin!
De l’art sur le bord de l’eau. Laissez aller votre imagination…
On est au Pays-Bas. C’est l’amour entre les cyclistes et les motocyclistes. Partout.
Voici une des rues les plus merveilleuses que j’ai vues de ma vie: la Witte De Withstraat. Avec ses enseignes lumineuses de style néon suspendues aux arbres, on a l’impression de pénétrer un peu dans un autre monde. C’est une rue très animée, remplie de cafés, de musées et de galeries d’art. C’est vraiment un artère culturel, l’axe artistique de Rotterdam, quoi! Nous sommes donc allées découvrir le Witte de With (le centre d’art contemporain), le Tent/Centrum Witte de With, le WORM (institut de loisirs avant-gardistes, vraiment un lieu étrange et surprenant) et le Showroom mama (qui était malheureusement fermé).
L’art suspendu.
Noir. Cool. Blanc. Amour.
Veerhaven. Un lieu historique qui sert de passage pour les voiliers historiques.
Bateaux. Certains sont très vieux, semble-t-il.
Rotterdam. Pour que vous me croyiez.
Petite balade sur les quais.
C’est un après-midi plutôt sombre auquel nous avons droit. N’empêche. C’est joli, non?
La tour que nous apercevons au loin c’est New Orleans, une des plus hautes tours résidentielles des Pays-Bas (160m).
Devant, le truc qui a l’air d’une console de jeu vidéo, c’est le musée de la photo néerlandais.
On admire cette superbe vue du pont, Erasmusbrug.
Cette chose plutôt laide, c’est Euromast. La tour de communication, genre. C’est même pas haut. Même si c’est la plus haute tour ouverte au public des Pays-Bas (185m). Mais comme son nom l’indique, les Pays-Bas c’est un pays bas… Mais la traversée dans le joli Het Park en vaut le coup!
Konigin Emmaplein.
Kijk-Kubus, les célèbres maisons-cubes, de l’architecte Piet Blom. Le concept : vivre dans des toits urbains.
La rangée de maisons que vous voyez au-dessus, est en fait un pont que Blom a construit et aménagé de façon pour le moins originale pour l’artère entre Blaak et Oudehaven.
La station Blaak où se trouve les maisons-cubes, mais aussi la place du marché qui est super dynamique le samedi. Nous avons eu de la chance! Mmm manger des bons goudas…
Confrontation architecturale.
Le design représente un village sans la ville et chacune des maisons est censée être un arbre ; toutes les maisons réunies représentent la forêt.
La plupart de ces maisons sont habitées. C’est un peu étrange, car lorsqu’on pénètre dans la “cour intérieure” il y a un peu de tout: un coiffeur, une petite épicerie, un salon d’ongles… Bref, ça doit pas être donné!
C’est d’ailleurs possible de visiter l’une de ces maisons pour presque rien avec la Welcome card. Je sais plus trop combien, mais genre moins de 3€. On peut aussi dormir au Stayokay.
Une fois de plus, les 2 types d’architectures étonnent.
Alors après s’être régalées de fromages et autres petites choses succulentes au marché, nous voilà devant la Stadhuis, l’hôtel de ville. Et nous avons eu d’ailleurs une petite réflexion étymologique sur les langues. En néerlandais = Stadhuis, littéralement, maison de la ville. En allemand =Rathaus, littéralement la maison du conseil. En anglais = city hall, littéralement château/manoir de la ville. On comprend que c’est la mairie ou l’hôtel de ville, c’est drôle de se prêter à ces quelques digressions linguistiques pour comprendre l’importance qu’on accorde à de tels établissements, non?
La pointe dorée. Il est 13h06.
Encore une fois, une chose étonnante: Politie, la police. Vous trouvez pas que ça sonne “poli” ou “politesse”? Non, mais tsé. On a le gout de se faire arrêter. Sans blague.
Lieu intéressant juste à côté du poste de police.
Quelque chose.
Immeuble quelconque. Genre. Je suis sous le charme, Rotterdam.
Le théâtre Luxor, premier bâtiment que l’on voit lorsqu’on arrive à Wihelminaplein.
Petite vue du Rijnhaven.
Paysage futuriste. Drijvend Paviljoen (les 3 boules qui semblent être un centre technique, on n’a pas trop bien compris).
N’empêche. C’est quand même assez surprenant, non?
Le bord de l’eau. Architecture décalée.
Le célèbre Hôtel New York, au centre. Un magnifique bâtiment historique.
Photo © Amélie Branconnier
Nieuwe Maas, la nouvelle Meuse, et le Erasmusbrug (pont Erasme), l’emblème de Rotterdam. Et moi qui saute de joie!
Photo © Amélie Branconnier
Canada represent.
Une fois de plus, le musée de la photo et les tours.
Le pont Erasme est aussi appelé le Cygne. Je sais pas, mais ça vous dit pour la reconstruction du pont Champlain? Je dis ça de même là…
Taxi!
La belle tour New Orleans de plus près.
Voilà à quoi ça ressemble se promener là…
Photo © Amélie Branconnier
Moi qui pose fièrement devant le musée de la photo. Musée génial.
De Rotterdam NHow, des hôtels vraiment impressionnants. Leur slogan c’est : “elevate your stay”. C’est vraiment récent comme construction (terminée en 2013) et le tout forme une ville verticale avec des appartements, des bureaux, des boutiques, des cafés, un centre de fitness… ya rien de trop beau!
La vue dessus le pont. Le vent est au rendez-vous!
Art.
Autre perspective.
Je sais pas c’est quoi, mais c’est un building design.
Intersection.
Fenêtre.
Molen De Distilleerketel, un moulin. Parce que c’est pas les Pays-Bas sans un moulin!
Petit quartier vraiment pas touristique, mais trop mignon.
Dans cette rue, nous avons sustenté notre soif. Même la barmaid parle mieux le français que l’anglais!
Boite aux lettres.
Witte De Withstraat, la nuit. Néon et Andy Warhol sur les murs.
Nuit.
Métro? McDo?
Mur.
Rail de nuit.
Dans un petit bar de quartier sympa, le Vagabond. C'est une autre rue assez festive, Nieuwe Binnenweg, où on trouve plein de petits bars et cafés. Les gens sont beaux. Et gentils.
Est-ce que je suis la seule à trouver cette pancarte vraiment drôle? Kiss and ride!
Dans le métro futuriste.
Sur les tapis roulants futuristes.
Sur le quai de métro futuriste.
Métro Blaak, une fois de plus.
Bibliothèque futuriste. Est-ce que je suis la seule à imaginer que du dernier étage, les bibliothécaires envoient les livres dans les conduits jaunes?
La place du marché futuriste, Binnenrotte.
Poubelle futuriste.
Wijde Kerkstraat, large rue de l’église.
L’église, Laurenskerk. La seule église au monde qui est fermée le dimanche. Est-ce que j’ai dit que Rotterdam n’était pas une ville comme les autres? La statut de bronze, une des plus vielles des Pays-Bas, c’est Erasmus.
Pause philosophique.
Dans le quartier étudiant, parait-il.
Une fois de plus, le choc entre l’architecture moderne et ancienne.
Oudehaven.
Le Willemsbrug, le pont rouge.
Autre plan superbe de ce petit coin paisible.
Sur les murs qui nous mènent aux maisons-cubes, il y a ces écriteaux. Celui-ci signifie plus ou moins selon ma connaissance du néerlandais (parce que, oui, comprendre l’allemand ça aide à comprendre le néerlandais!) : les villes qui ne cessent de croître dans dans le monde deviendront de silencieux villages inhabités.
Une maison (un toit) = amour…
L’amour = le toit de la ville
Et voilà. C’est la fin. Pour cette fois, du moins. Je veux revoir cette ville l’été. Et l’hiver. Franchement, j’ai eu un énorme coup de coeur pour Rotterdam!
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