mardi 31 août 2010

Berlin

Ok. Je ne sais pas quoi dire. Je suis ici depuis le 11 août. Je suis complètement amoureuse. Comme une petite fille, mes yeux pétillent quand je sors de chez-moi pour aller retrouver un coin de rue berlinois, un parc ou aller me gaver de toutes ces richesses culturelles qui sont dehors. Il y a comme une petite voix qui me dit : “C’est ça le paradis.” Simplement à l’idée de rentrer à Montréal m’angoisse.

Alors je profite de tout ce que je peux faire ici. Je ne dors presque pas la nuit. Je vais voir au moins un show par jour. Le vélo est mon meilleur ami et j’ai mal aux yeux de voir toute la beauté ici. C’est fou.

Alors voici en vrac mes premières impressions. Parce que j’ai pas eu le temps vraiment avant… Je me suis laissée portée!

Quand j’ai mis les pieds ici, c’est comme si Berlin m’avait fait un gros hug.

Et je me suis tout de suite sentie bien dans ses bras.

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Tout près de chez moi, la Spree avec les vestiges du mur de Berlin. La statut en aluminium est le symbole de la jonction des trois quartiers: Kreuzberg, Treptow et Friedrichshain. Moi, je suis dans Friedrichshain. Au loin, on aperçoit l’Oberbaumbrücke et la fameuse antenne de télévision, Fernsehturm, qui est le plus haut monument de Berlin (365 m). Donc, quand t’es perdu, tu cherche l’antenne. Mais on se perd pas à Berlin. C’est trop parfait.

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Le long de la Spree.

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Je sais. C’est complètement con. Mais la lune m’a réveillée à 4h du matin en s’infiltrant dans ma chambre. Donc, ça c’est ce que je vois. Folle comme je suis, j’ai suivi la lune et j’ai assisté à un coucher de lune… Je sais pas ce qui est le plus beau entre un coucher de soleil et pis un coucher de lune.

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Et là, j’écoutais Mara et son album les nouvelles lunes… C’est tout ce que j’avais à faire. 

Je vous le dit tout de suite, je suis vraiment quétaine là, je le sais. Mais c’est plus fort que moi. Tout m’émeut ici. Et le lendemain de la pleine lune, il pleuvait et c’était l’orage. Je rentrais à vélo après avoir vu le show d’Alain Platel, Gardenia, dont je parlerai plus tard, et là c’était l’orage. Avec des éclairs pis toute. Et pis moi je roulais à vélo pis je voyais tout ça, dans ma face, parce que c’était au-dessus de la Spree pis que pour rentrer chez-moi, c’est le chemin que je prends sur le bord de la rivière. J’avais encore le goût de brailler tellement c’était beau. Tsé quand la nature te parle.

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